Nom : Ells.
Prénom : Psyché, Undomiel.
Date de naissance : Le vingt-cinq octobre mil neuf-cent soixante.
Année : Cinquième.
Maison : Serdaigle.
Poste : Étudiante, c'est déjà pas mal, non ?
Description Physique (avatar : Ellen Page.) :
Comment se décrire... ? Vous êtes déjà tombé dans ce genre de situation, où on vous demande de vous décrire vous-même ? Pas moi. Je mets une photo, et hop ! Le tour est joué. Mais bon, là il va falloir écrire. Par où commencer ? Je ne suis pas très grande comme fille, il faut dire. Du genre de celles qui ont de grandes perches comme amies, et qui sont obligées de lever la tête pour les voir. Mais bon, on dit que plus c'est petit, plus c'est mignon. Est-ce vrai ? Je ne sais pas. En tout cas, j'ai des yeux bruns, assez grands je trouve - trop même, mais on me dit souvent qu'ils sont beaux. Moi je ne sais pas. J'aurais préféré des yeux bleus, ou verts. Marron, c’est banal. De toute façon, on n’a jamais ce qu’on aimerait… J’ai un visage plutôt ovale aussi, pas encore rongé par l’acné. Je ne m’en occupe pas vraiment, mais je n’avais pas encore atteint l’âge. Cela finira bien par arriver, malheureusement… Sinon, je n’aime pas ma bouche. Un peu trop petite à mon goût. Mais j’évite de le dire à d’autres, sinon ils me regardent d’un air exaspéré. En fait, la seule chose que j’aime réellement chez moi, ce sont mes cheveux. Longs jusqu’au milieu du dos, et un peu ébouriffés, avec une mèche sur le côté, ils sont de couleur chocolat. Je n’ai pas trop à mon occuper, au moindre contact avec l’eau, ce sont des cascades bouclées qui se forment. Ils s’emmêlent suite à ça, mais c’est un moindre mal. Après, j’ai la chance d’être plutôt mince, je remercie la génétique pour cela. Déjà que je suis petite, je n’aurais pas appréciée d’être enveloppée ! Mais, il ne faut pas le répéter, on me prendrait pour une fille superficielle après… Vous voulez savoir quoi d’autre ? Si j’ai un tatouage, ou un autre signe particulier ? Non, rien de tout cela… Ah si, attendez ! J’ai un grain de beauté au niveau de la chute des reins, mais je suppose que cela n’intéresse personne. Mais bon, vous demandiez ! Comment je marche ? Normalement, je dirais. Je ne me pavane pas comme une dinde dans l’école, je suis plutôt discrète. Vous savez, je suis la fille que l’on regarde sans voir, j’en ai l’impression. J’ai des amies bien plus belles que moi, alors on ne peut pas dire que cela donne confiance. Mais bon, je les ai choisies parce que je les apprécie, pas pour leur physique. Ce serait bien que tout le monde en fasse autant…

Je suis née par une journée d’automne, en mil neuf-cent soixante. Ma mère m’a raconté que les feuilles d’arbre tombaient une à une, par la fenêtre de la maternité et que cela nous apaisait, elle et moi. Je ne sais pas si c’est vrai, mais mon père a confirmé quand je lui ai demandé. Mes parents sont tous les deux des Moldus. Oui, je sais ce que vous pensez, encore une Sang-de-Bourbe… Surtout maintenant que Vous-Savez-Qui est là, jurant la perte de tous les Sangs Impurs. J’aimerais bien savoir s’il est vraiment ce qu’il dit être. Je ne peux pas m’empêcher de faire le parallèle avec la Seconde Guerre Mondiale, où Hitler prônait la supériorité des aryens, alors qu’il n’en était même pas un. Bref, je m’égare. Mes parents, donc, sont professeurs d’université. Je sais, chez les sorciers, vous n’en avez pas… Normal avec les débouchés qu’il y a : il y a moins de chômage. Il y a bien des formations par exemple, chez les Aurors ou les Guérisseurs, mais pas de structure de masse pour accueillir la quasi-totalité des élèves sortant des ASPICs. Je trouve ça bien à Poudlard, d’ailleurs, il n’y a pas besoin de changer constamment de lieu, comme chez les Moldus. Mais je m’égare encore… Promis, je m’en tiens à mon histoire. Mon père est professeur de mythologie – comme Tolkien, ainsi qu’il se plaisait à le dire – et ma mère, de psychologie. Il faut dire que mon père est complètement dingue de l’œuvre de J.R.R. Tolkien, et ma mère aime aussi, mais pas autant que Papa. Et sa spécialité à lui à l’université d’Oxford, c’est la mythologie grecque. Il fait encore des recherches dessus, quand il n’a pas d’élèves en conférence. Quant à ma mère, sa spécialité en psychologie, c’est Freud. Je ne vous raconterai pas les innombrables théories qu’elle me sort encore aujourd’hui. Et donc, elle a laissé mon père choisir mes prénoms. Et il n’a rien trouvé de mieux que Psyché Undomiel.

Ainsi qu’il me l’a expliqué, Psyché, c’est le nom de la plus jeune et de la plus belle des trois filles d’un roi. Tous les sujets du royaume étaient ainsi en admiration devant elle, et en délaissaient le culte d’Aphrodite. Celle-ci n’avait pas du tout apprécié et s’était arrangée pour que son fils, Eros, inspire à la princesse de l’amour pour la plus laide et méprisable personne au monde. Mais manque de chance pour la déesse, Eros était tombé amoureux de Psyché. Je vous passe les détails, mais à la fin, elle est unie pour toujours à l’Amour, puisqu’elle obtint l’immortalité. Un joli conte de fée en somme. Et Undomiel ? Vous allez rire, mais ça vient d’une autre princesse, elfique cette fois. Il s’agit d’Arwen, dans le Seigneur des Anneaux, un bouquin de Tolkien. Elle était surnommée Undómiel qui signifie « Etoile du Soir », car elle était la plus belle des Eldar de la fin du Troisième Âge, crépuscule des Elfes en Terre du Milieu. Je sais que vous ne comprenez pas forcément. Ce livre est sorti dans les années cinquante, chez les Moldus, et je doute que cela intéresse les sorciers. Chacun sa culture. En tout cas, mon père a mis l’accent sur la beauté, et l’amour éternel avec ces prénoms. Vous croyez qu’il m’a maudite ? Non, mais il faut dire que ces prénoms ne me correspondent pas tant que ça. Je ne suis pas une beauté fatale qui attire les hommes comme des mouches. Ma mère a évidemment analysé la raison de ces prénoms, et c’est elle qui a choisi ceux de mon frère, de deux ans mon cadet. Il s’appelle Damian Sigmund. Sigmund, ça vient de Freud. Mais Damian au moins, c’est un prénom normal.

Vous ne pouvez pas imaginer ce que j’ai dû endurer à l’école primaire. Mon prénom était imprononçable par les gamins. La plupart du temps, on m’appelait « Sychi », quand ce n’était pas « Pychi »… Non, non, c’est bel et bien « Psyché ». Je crois que les enfants ont une sorte de radar dans le nez pour détecter les sorciers, ce n’est pas possible autrement. Le premier jour, je suis arrivée, accompagnée de Maman. J’avais une frange jusqu’aux yeux, des cheveux courts qui retombaient sur les épaules et un nouvel uniforme. Dans cette école, il n’y avait que des fils à papa snobinards de toute façon. Elle était très bien cotée en Angleterre, et de ce fait, même mes parents paraissaient sur la paille à côté de la plupart des parents. Enfin bon, je n’avais pas honte de mes parents, mais je n’étais pas adorée par les autres. Mais ils avaient un peu peur de moi, surtout depuis le jour où j’ai accidentellement mis le feu à la console flambant neuve qu’un de mes ennemis jurés avait ramené. Il ne m’a pas dénoncée aux professeurs pour deux raisons : premièrement, il n’avait aucune preuve. Et deuxièmement, il n’avait même pas le droit de ramener cet engin. Il l’a sûrement dit à ses parents, mais je n’en ai jamais eu aucun écho. On va simplement dire que nous n’étions pas les meilleurs amis du monde, bien sûr, pire qu’avant. Manque de chance, c’était un des plus… dominants de l’école. Heureusement que je savais me défendre… C’est à ce moment-là que mes parents en ont profité pour m’inculquer le goût de la lecture, et que mon frère devait supporter les railleries dues à notre parenté. Je le défendais, bien sûr, parce que les autres me craignaient, mais étrangement, c’est à moi qu’il en voulait. Nos relations s’en sont trouvées dégradées, et nous nous disputions régulièrement. Mais ça, c’était avant que je ne me rende compte que nous n’étions pas les seuls à nous disputer à la maison.

Mes parents ont divorcé lorsque j’avais dix ans, et j’ai dû habiter chez ma mère. Je voyais encore mon père assez souvent, mais il me manquait. Mon frère vivait avec nous, mais il s’est calmé envers moi. Il y avait plus grave. Chaque fois que nos parents se voyaient, ils se disputaient. Entre mon père qui traite ma mère de je ne sais quelle créature mythologique, et ma mère qui lui hurle qu’il est un refoulé… On se calme vite. Un an plus tard, j’ai reçu ma lettre pour Poudlard. Tout le monde en fut estomaqué. Il y avait bien des choses bizarres autour de moi, mais ils n’avaient jamais imaginé cela. Mon père en fut totalement ravi. Découvrir que sa fille est une sorcière… Il insista auprès de ma mère pour m’accompagner lui-même au Chemin de Traverse, et elle accepta, après beaucoup de cris. Quelque part, j’étais ravie que ce soit mon père qui vienne. Il était d’un naturel plus calme, et plus enthousiaste que Maman. Nous avons acheté tout mon matériel, et il s’est émerveillé devant ma baguette magique, et a insisté pour acheter des bouquins d’histoire à Fleury & Botts. Pour sa culture, qu’il m’a dit. J’ai également eu droit à une chouette, que j’ai appelée Artémis pour faire plaisir à Papa. Et Damian ? Il espérait qu’il viendrait aussi, mais j’avais des doutes. Je ne l’ai jamais vu manifester quoique ce soit de magique. Enfin bon, je sais maintenant qu’il n’est pas un sorcier. Dommage quelque part… Il aurait peut-être su m’épauler à son tour.

Quand je suis arrivée à Poudlard, j’ai aimé le château. Je donnais régulièrement des nouvelles à mes parents par hibou, je prenais mes marques là-bas, auprès des autres élèves. Je n’étais pas une élève populaire, mais j’avais des amis sur lesquels je pouvais compter. Malgré mon naturel assez solitaire, j’aimais les retrouver pour discuter un peu de tout. J’aimais également me rendre à la bibliothèque pour consulter des livres. J’aimais me rendre dans la Salle Commune de ma maison, Serdaigle, pour travailler avec les autres, tout en riant joyeusement. J’aimais rire également des pitreries des Gryffondor, notamment Sirius Black et James Potter. J’aimais discuter avec Lily Evans, au détour d’un couloir et regarder Severus Rogue l’épier. J’aimais tout ça, à Poudlard : notre directeur, la nourriture, les professeurs, les cours… Mes trois premières années se sont déroulées quasiment sans histoire. Ma seule crainte ? C’était la guerre qui gronde au dehors. J’avais peur pour ma famille.

Mais tout ça, c’est du passé. Maintenant, mes centres d’intérêt ont changé. J’ignore comment, mais alors que j’étais en quatrième année, je suis tombée sur un type. Quand je dis tombée, c’est que je me suis littéralement écroulée dessus. Je n’ai pas fait exprès, mettons nous bien d’accord là-dessus. J’étais simplement en train de lire, une amie m’a appelée pour me dire de faire attention devant moi, et le temps que je comprenne, j’ai percuté un corps. J’en suis tombée par terre, mais ce n’est pas le plus grave. J’ai littéralement été envoûtée par le jeune homme en face de moi. Il était en cinquième année à ce moment-là. Je le connaissais de vue, mais je n’avais jamais fait attention à lui… avant de voir ses yeux. Ses yeux d’un bleu si profond… des yeux que j’aurais voulu avoir. J’en suis sortie profondément bouleversée. Sans demander mon reste, je me suis relevée et suis partie, avant même de le laisser râler.

Depuis ce jour, je l’ai épié. D’abord dans la Grande Salle, j’ai appris qu’il était à Serpentard, à mon plus grand malheur. Puis, j’ai vu qu’il avait une sœur jumelle, Angélique. Ainsi petit à petit, je glanais toujours plus d’informations sur lui. Au bout de deux mois, j’ai demandé innocemment à une amie comment il s’appelait. Tom Quigley, qu’elle m’a dit. Et que c’était un véritable *censuré*. J’en ai déduit qu’elle avait essayé de l’aborder et qu’il l’avait tout simplement ignorée. Parce que pour moi, même si c’est un Serpentard, il ne peut tout simplement pas être mauvais. Je me mis à m’éloigner de mes amies, à moins rire des pitreries des Gryffondor et à moins fréquenter la bibliothèque. A la place, je m’arrangeais pour savoir où il était, l’épiant de loin. En somme, j’étais son ombre. Chaque fois qu’une fille l’approchait, je devenais jalouse à en crever. Pour lui, j’étais prête à tout. Quoiqu’il veuille, je serais là. Evidemment, tout cela, je ne lui ai pas dit. Je ne sais même pas s’il sait que j’existe. Une seule amie est au courant, et je compte bien que cela reste entre elle et moi. Parce que… quelque part, je sais que je ne peux pas lui plaire. Et un jour, j’ai rêvé de lui. Ce fut comme un électrochoc. Je n’avais que quatorze ans, et j’étais du genre – et je le suis toujours – prude. Je me suis rendue compte de ce que je faisais, de là où cela me menait. On était en juin, et il me restait à peine un mois avant les vacances.

Je me mis alors en tête de l’oublier. Cela faisait un an que je ne pensais qu’à lui, sans rien faire de concret. Il fallait que j’arrête. Cela dura une semaine. Pendant une semaine, j’étais redevenue normale, à la grande surprise de mes amis, qui pensaient que j’avais changé définitivement, pour une raison que j’ignorais. Pourquoi une seule semaine ? Tout simplement parce que le dernier jour de cette semaine-là, j’ai croisé son regard, dans la Grande-Salle. Je sais que c’était un pur hasard, pourtant mes espoirs m’étaient revenus en pleine face. J’ai recommencé à l’épier, pour voir s’il me regardait encore. Je ne récoltais que des hasards, mais cela suffisait à remplir mon esprit de doutes. Et ma quatrième année se termina ainsi, avec des résultats moins bons que d’habitude aux examens.

Pendant les vacances d’été, libérée de sa présence, je retrouvai mes esprits, à nouveau. Chaque jour, son visage me hantait, mais il m’était plus facile de l’écarter de mes pensées. Je retrouvais mon caractère habituel, un peu solitaire, mais plus enjoué et moins mystérieux. J’étais heureuse de revoir mes parents – surtout mon père et sa fascination des sorciers, et également mon frère. Il avait fini par accepter l’injustice qui m’avait accordé, et à moi seule, le don de la sorcellerie. Il était bien parti pour faire de brillantes études, et il avait mes parents pour lui seul pendant toute l’année. Que du bonheur.

Et maintenant que je suis en cinquième année, mon obsession malsaine a repris là où elle s’était arrêtée. Comment en finir ? On dit que la meilleure façon de se débarrasser de la tentation, c’est d’y céder, mais je n’ose le faire…

Caractère :
Bon au niveau de mon caractère, cela risque d’être assez compliqué. Comme pour le physique, il est difficile de se décrire soi-même en toute objectivité. Enfin, je vais essayer quand même. Vous avez dû me cerner en grande partie avec mon histoire, cependant je vais faire un effort. D’abord, je suis plutôt lunatique. Un instant, j’ai envie d’être seule pour rêver et réfléchir tranquillement et l’instant suivant, il faut que je sois entourée d’amis, que je parle et que je rie. Cela arrive moins souvent depuis que je suis obsédée par Tom. Cela me tue de l’avouer, mais je dois être folle à lier. Dans ces moments-là, je deviens carrément secrète et mystérieuse, et mes amis ne savent plus qui je suis. Mis à part cette histoire, je suis assez calme, parfois enjouée, mais jamais à l’extrême. Par ailleurs, je suis plutôt prude. Il faut dire que je n’ai jamais rien fait avec un garçon. En même temps, je n’ai que quinze ans. Je suis également assez studieuse et avide de savoir, même si l’envie de rêver et d’écrire me prend plus souvent. Tandis que mes amis s’intéressent de plus en plus au sexe opposé, je ne pense qu’à lui et cela m’horrifie. J’ai peur de ce que je suis capable de faire pour lui plaire. J’ai peur qu’il découvre la vérité, même s’il se peut qu’il l’ait déjà découverte. Sinon, j’ai un peu tendance à désespérer et espérer, très rapidement. Très sensible et susceptible également, un malentendu peut me mettre hors de moi. Mais comme je n’ose pas trop affronter directement les gens, contrairement à mon enfance, je ravale ma rancœur. D’un tempérament très jaloux, je peux passer plusieurs jours à ressasser l’affront : dire « Merci » à Tom. Bref, je suis folle à ce niveau-là. Après, je ne saurais pas dire… Comme tout le monde, j’ai un caractère assez complexe.
Passions & Hobbies & Intérêts & Autres :
Tom Quigley. A part ça ? Eh bien… J’aime beaucoup lire, apprendre de nouvelles choses par rapport à mon nouveau monde, écrire aussi. J’écris surtout des petits poèmes, pour extérioriser mes sentiments et mes ressentis. J’aime également m’isoler dans un endroit calme, à l’abri des regards, où je peux rire, sourire et pleurer à mon aise. Sinon, je ne fais rien de particulier. Je suis une ombre.
"Plus tard t'feras quoi ?" :
J’aimerais devenir romancière. Mais comme je sais que cela risque d’être difficile, un emploi au ministère ou à la Gazette du Sorcier me plairaient énormément. Au niveau du travail, je suis assez ambitieuse, et je ne me contenterais certainement pas d’un poste de bas étage.

Age ? 18 ans.
Où avez-vous connu le forum ? Partenariat avec notre forum.
Autre chose à dire ? Joli design !