Nom : Hartmut
Prénom : Candide
Age : Inconnu au bataillon // un homme entre deux âges dirons-nous : c'est quoi la différence entre un jeune et un vieux ? Le jeune ne sent pas l'oreille de grand-père.
Poste : Professeur d'études des moldus

Description Physique (avatar : James Marsters) : Hartmut est de taille relativement normale. Il a une carrure assez simplette. Après tout, il honnit toute activité physique un tant soit peu éreintante et fume cigarette sur cigarette. Autant dire qu'il n'a pas la grande forme physiquement. Avec son air constamment épuisé et ses gros cernes sous les yeux, il fait carrément peur à voir. Sans parler de sa panoplie d'expressions qui se limitent à grincheux, grognon, ronchon, sinistre, ou blasé. D'extérieur comme d'intérieur, il effraie les foules.

Depuis qu'il est jeune, il se décolore les cheveux et entretient sa coiffure ainsi depuis ce temps-là. C'est mieux comme ça, il n'aura ainsi jamais l'occasion de se voir pousser des cheveux blancs. On ne peut que vaguement deviner sa couleur originelle grâce à ses sourcils dont la teinte foncée jureraient presque avec la blondeur artificielle de sa chevelure. Il se les serait bien teint aussi, mais c'est trop de boulot. Et puis bon, c'est moche, les sourcils décolorés. Un peu de classe, voyons (oui, parce qu'il pense quand même être classe, dans tout ça).

Que dire d'autre? Ses yeux sont noirs. Noirs noirs, au point que son iris et sa pupille se confondraient presque... mais ce n'est pas le cas. Parce que ce serait quand même bien bizarre et flippant, si c'était le cas. Donc ses yeux sont noirs. Pratique, comme ça, il a rien à faire, juste à vous regarder bêtement, et vous pourrez toujours décider que son regard est ténébreux. ça fait toujours bien, de dire qu'un regard est ténébreux. Sinon... eh bien, pas vraiment d'autres signes distinctifs, une mâchoire un poil carrée, une démarche de canard boiteux, et - s'il faut se la péter - une mini cicatrice au bas du ventre souvenir du jour ô combien terrible... où on lui a ôté l'appendicite (officieusement, officiellement, il s'agit du terrible souvenir d'un accident de moto qui lui aurait presque coûté la vie... ben quoi?).

Concernant ses vêtements? Eh bien, veste en cuir de rigueur, évidemment. Et comme c'est classe et super rebelle, de porter une veste en cuir, il ne l'enlève quasiment jamais, même par +42 à l'ombre (la légende voudrait qu'il le porte même par-dessus son pyjama quand il dort - comme quoi, les élèves n'ont franchement rien à se raconter, c'est lamentable). Et pour le reste, bof, des fringues tirées au pif de son armoire, souvent débraillés, mais toujours assortis (en même temps, il ne porte que du noir, assortir le noir au noir, c'est pas trop dur. Mais quoi! C'était assorti à ses yeux, au moins). Ah, autre détail absolument sans intérêt, il aime porter des lunettes de soleil. Parce qu'il trouve que les lunettes de soleil, ça fait toujours super classe. N'allons surtout pas le contredire.

L'histoire d'Hartmut le Grand : On ne sait trop quel jour entre le mois de janvier et celui de décembre d'une année méconnue, est né un jeune bambin au nom disgracieux de Candide donné par des parents trop portés sur l'alcool de toute évidence. Lorsqu'ils sortirent tout souriants de la maternité, Mr et Mrs Hartmut n'avaient sans doute pas encore réalisé qu'ils venaient définitivement de causer la perte de leur gamin en le nommant de la sorte. Mais qu'importe, ils étaient heureux avec leur marmot braillard et tout allait bien dans le meilleur des mondes.

Hartmut, appelons-le Hartmut parce qu'il n'avait jamais pu blairer son prénom de toute façon, passa son enfance dans le monde moldu, non dans une petite maison en banlieue avec des pelouses vertes mais en plein coeur de Londres, dans un petit appartement serré qu'il dut malheureusement partager avec ses parents jusqu'à sa majorité. Son père travaillait d'arrache-pieds dans une quelconque méga entreprise ingrate et sa mère était professeur de mathématique dans un collège où les élèves détraqués passaient leur temps à essayer de la poignarder avec un bâton de colle. Un environnement qui ne contribua pas au bien-être de sa mentalité détraquée en formation.

Dès qu'il fut en âge de s'exprimer et de comprendre ce qui l'entourait, Hartmut entama une longue période difficile dont il n'en sortit malheureusement jamais. Déjà jeune il avait tout compris de la vie, selon lui. La vie était ingrate, et quoi qu'il fasse, il n'en sortirait jamais rien de bon, alors autant ne rien faire.

Une fois entré à l'école primaire du quartier, il ne se fut nullement rejeté par ses petits camarades comme l'avaient craint ses parents. Non, le jeune Hartmut n'était définitivement pas un cas social (enfin c'est ce qu'on dit). Il avait juste une nette tendance à suivre le flot pour ne pas se fatiguer. Hartmut ne se causait jamais plus d'ennuis que nécessaire, du moins pour lui. Personne n'a jamais dit qu'il n'était pas un enfant à problèmes. Petit, il n'était pas turbulent et plutôt calme à sa manière, mais il avait une très nette tendance à ressortir à la violence quand quelque chose ne lui plaisait pas ou le contrariait. C'était sa manière à lui de suivre le flot : il suivait son propre flot à lui. A partir de là, il fut catalogué petit voyou de bas étage jusqu'à la fin de sa scolarité.

Heureusement pour lui, avant qu'il ait pu faire sa première rentrée avec une bien vilaine réputation dans le petit collège d'à côté, Hartmut reçut la lettre divine qui allait enfin pouvoir le faire sortir de sa petite vie monotone et insipide... seulement pour le plonger dans une autre vie qui l'était tout autant que son ancienne. Très certainement, le jeune Hartmut avait reçu sa lettre de Poudlard, l'école de magie bien célèbre parmi les sorciers. Il était entré dans un monde plein de magie et de savoir nouveau. Si les premiers jours, il avait été ébahi et époustouflé par ce monde qui lui paraissait si féérique, ce qui devait arriver arriva bien : la routine. Une fois la nouveauté passée, il n'y avait plus rien d'excitant. En clair, loin d'être un nouveau catalyseur pour son ouverture d'esprit, son arrivée à Poudlard ne fit que confirmer ce qu'il craignait le plus. Qu'il était un éternel insatisfait et qu'il n'y avait certainement rien de plus emmerdant que la vie en soi.

Ses années en tant qu'élève à Poudlard se passèrent mal. Tout avait commencé quand cet idiot de chapeau moisi l'avait envoyé à Gryffondor. Ce n'était pas une mauvaise maison en soi, évidemment. Mais quitte à choisir, Hartmut aurait largement préféré se trouver à Serdaigle ou Poufsouffle. Bon, visiblement, il n'était pas assez studieux pour se retrouver chez Serdaigle, mais au moins Poufsouffle alors ! Si le Choixpeau voulait vraiment faire honneur à son nom, alors il aurait au moins dû laisser le choix aux étudiants. On voyait bien que ce n'était pas lui qui devait en subir les conséquences pendant sept longues années. Pour Hartmut, les pires maisons qui soient étaient très certainement celles de Gryffondor et Serpentard. Tout simplement, parce qu'on ne pouvait jamais avoir la paix en portant les couleurs des rouges ou des verts. Leur mini guerre était bien connue et perdurait depuis la création même de Poudlard. Et pauvre Hartmut qui détestait plus que tout l'agitation et ne désirait que le calme était bien servi. Hartmut, bien qu'il ne cherche que la tranquillité, en était bien incapable tant il était malgré lui atteint par l'agitation de son entourage et agissait bien contre son gré quand il se retrouvait rapidement embarqué dans des engueulades et des coups par ci par là. Ce n'était pas dans la nature du Gryffondor moyen de se laisser faire et de ne pas se jeter corps et âme dès qu'il en avait l'occasion dans la moindre dispute qui tournait rapidement au vinaigre.

Il acheva ainsi sa scolarité à Poudlard avec une image peu dorée, il faut bien le dire. Et.. et quoi faire après ça? Bonne question, Hartmut n'avait jamais ne serait-ce que fait semblant de peut-être commencer à, qui sait, potentiellement envisager, peut-être, son avenir. Il avait un petit moment espéré crever assez jeune pour ne pas se préoccuper de tout ça. Sauf que crever à 17 ans, c'était quand même beaucoup trop tôt, alors, faute de pas savoir quoi faire d'autre, et cédant à la facilité la plus totale, il décida d'enseigner la matière où il était le plus brillant, l'étude des moldus. Facile, il avait vécu la moitié de sa vie au milieu des moldus, il avait absolument aucun effort à fournir pour obtenir de très bon résultats. Tant mieux, trouver un boulot qui l'aurait obligé à ne serait-ce que lever un minimum le petit doigt l'aurait tué. Plutôt que d'aller ramasser les ordures au bord d'une autoroute (son plan B si le A échouait), Hartmut avait donc continué les études histoire de devenir professeur d'étude des moldus. Heureusement pour lui, c'était un poste peu couru, et la plupart de ses concurrents cette année-là étaient des nés-sorciers gagas de moldus. Hartmut les avait devancé sans rien avoir à faire. Est-ce que ça peut suffir à justifier son poste à Poudlard? Pas sûr, mais rien ne dit que Dumbledore n'avait pas un peu forcé sur la bouteille le jour où il avait décidé de nommer le blond peroxydé professeur. A Poudlard, les élèves l'adorent ou le détestent, l'adorent parce que son cours, c'est le paradis des glandus, le détestent... parce que son cours, c'est le paradis des glandus.

Caractère : Hartmut a pour le moins qu'on puisse dire une attitude très mauvaise. Pour commencer, il est d'une grande flemmardise et refuse de faire quoi que ce soit qui pourrait l'ennuyer. Il considère que toute activité quelle qu'elle soit est une véritable perte de temps et terriblement agaçante, aussi se contente-t-il du strict minimum dans n'importe quel domaine, y compris ses cours... surtout ses cours. Hartmut n'est donc certainement pas un professeur très fiable et peu importe la raison, il refuse d'être importuné une seconde de plus par ses élèves dès que le son de la cloche a sonné. Manquerait plus qu'on le fasse bosser des heures sup' ! La bonne nouvelle pour ses élèves, c'est qu'il ne fait jamais d'interro surprise : parce qu'il faut les corriger de toute évidence. Ou alors, il colle au hasard un élève de septième année pour les corriger à sa place.

Bien qu'ayant perdu toute dignité depuis... Eh bien, depuis sa naissance, sans doute, il arrive à vaguement sauver les apparences en se donnant des airs cools et décontract'. En même temps, vous aurez du mal à trouver plus décontracté que lui. Ayant décidé de se foutre royalement d'à peu près tout et tout le monde, il ne se fait jamais le moindre soucis pour quoi que ce soit ou qui que ce soit. Trop épuisant. Il n'a pas beaucoup d'égard envers les règles et les interdits, pas tant parce que c'est un rebelle sans foi ni loi, mais seulement parce que.. il n'a foi en rien, et les règles, bon... ça lui passe au-dessus. Il n'a jamais commis d'effractions gravissimes, parce que ça lui demanderait beaucoup trop d'énergie, mais disons qu'il n'a pas beaucoup de... principes, ni de morale. Pour preuve, le nombre de fois affligeant où il s'est pointé en classe avec sa clope au bec (en prétextant que c'était une sucette) - en soi ce n'est pas si grave... mais disons que pour le respect de l'éthique, on repassera. Il n'a aucune, mais alors aucune conscience professionnelle. Vous l'aurez compris, c'est un véritable glandeur. Il peut très bien obliger ses élèves à le regarder sans broncher pendant qu'il lirait un volume de Martin Miggs, le moldu fou.

Sinon ben... il est bordélique. Très bordélique. Son bureau fait franchement peur à voir. Comment pourrait-il en être autrement, en même temps? Il n'a jamais songé à le ranger. Les feuilles s'empilent un peu partout, et si quelque chose a le malheur d'atterrir dans ce joyeux bordel, ce quelque chose peut être considéré comme perdu pour toujours. Pas étonnant que ses collègues aient abandonné ne serait-ce que l'idée de lui confier un quelconque document important... Il n'est pas rare que des copies se perdent dans cette mini décharge, au grand désespoir des élèves les plus studieux. Evidemment, en un coup de baguette, il aurait sans doute pu régler les choses... Mais il avait pas la place pour foutre ça ailleurs, et puis, il la trouvait très organisée, sa décharge.

Hartmut n'est absolument pas quelqu'un de fiable. N'essayez jamais de compter sur lui pour quoi que ce soit, vous risqueriez d'être déçus... ou embarrassés.
Sinon... sinon, c'est une vraie quiche en matière de relations humaines. Il n'y a pas plus piètre psychologue que lui, il n'est jamais sensible aux émotions, au ressenti d'autrui. Incapable de comprendre l'autre... ou ne voulant tout simplement pas le faire, trop occupé à se préoccuper uniquement de sa poire. Parce que s'il doit agir d'une manière ou d'une autre, ce sera forcément dans son intérêt. Il n'est pas altruiste pour un sou. Les autres n'ont qu'à se débrouiller tous seuls pour régler leurs problèmes... de toute façon, ils s'en tireront certainement mieux que s'ils avaient eu la bêtise de demander de l'aide à Hartmut le grand.

Par ailleurs, Hartmut est d'une incommensurable fierté. Il a toujours raison, dixit lui-même, et s'il s'avère qu'il a eu tort, eh bien il faudra supposer qu'il s'agissait d'une exception exceptionnellement exceptionnelle. Ne jamais dire à Hartmut qu'il a pu se tromper sur quelque chose. Il trouvera toujours une pirouette pour vous prouver que c'est vous qui avez tort. Il a fait une faute au tableau? (encore faudrait-il qu'il prenne la peine d'y écrire) Mais non, détrompez-vous, c'est juste qu'il utilise une orthographe qui, de nos jours, n'est plus usitée. En résumé, Hartmut est plus ou moins... un déchet. Mais un déchet qui s'assume complètement.

Passions & Hobbies & Intérêts & Autres : Aucun ! Vla.
"Plus t'feras quoi ?" : Plus tard, mais rien du tout. Plus tard, il crèvera sans doute au bord de l'autoroute soit d'un concert de poumons, soit d'une quelconque MST chopée à tout hasard dans les égouts. Au mieux, le sort l'épargnera peut-être et il mourra tranquillement dans son lit en faisant une overdose de somnifères.

Age ? 19+20= 39 !
Où avez-vous connu le forum ? //
Autre chose à dire ? hmmm... lol entre parenthèses.